lundi 31 mai 2010

Ma première fois

Ca y est je ne suis plus vierge.

Depuis le temps que tout le monde en parlait, je rêvais de pouvoir un jour connaître cette superbe sensation. Je veux dire, c'est normal, on en entends parler à la télé, à la radio, c'est sur toutes les bouches (sans mauvais jeu de mots), il fallait donc que moi aussi je fasse partie de la grande tribu de ceux qui l'ont fait, de ceux qui sont "passés à la casserole".

L'erreur est réparée. Depuis aujourd'hui.

Je me sens comme un analphabète qui vient de découvrir la chronique de Faiza (c'est dire...) ou un sourd qui aurait peu entendre la dernière chanson de Jenna Lee (je laisse le soin au lecteur de découvrir cette grande artiste que seule un pays comme la France peut nous offrir).

Attention, je tiens à préciser que je suis vraiment fan de la chronique de Faiza . N'allez pas me faire dire ce que je n'ai pas dit.

Message perso: Faiza un chèque ça ira pour la pub.

J'avais déjà utilisé un iphone (toi aussi), mais j'attendais l'ipad depuis tellement longtemps (comme toi) que je lui avais donné des vertus hors du commun.

Peut-être allais-je pouvoir voler comme Sangoku sur son nuage avec cet objet révolutionnaire? Peut-être pourrai-je lire dans les pensées des gens (remarque ce ne serait pas très nouveau, y'a déjà facebook pour ça)? Peut-être que mon plat préférée se matérialiserait devant moi alors que j'y penserais à peine? Allais-je pouvoir voyager dans le temps?

Ben non.

En gros je m'attendais à une espèce d'objet un peu magique, un peu mystique, qui révolutionnerait mon quotidien morne et morose d'être humain moyen.

Avant de toucher l'objet en question, j'ai du attendre 20 bonnes minutes avant que des gros nazes ne lâchent ledit objet et me laissent avoir aussi accès au Graal du mois de Mai 2010.

Eh ben merde.

C'est juste un gros iphone. Et encore on ne peut pas appeler avec. Heureusement, je m'imaginais mal avec un téléphone de la taille d'une feuille A4 collée à l'oreille. Un gros ipod touch en somme. Une grosse merde quoi.

Pour le coup l'appareil est révolutionnaire. Pas au niveau technologique, y'a plein de traces de doigts après 5 minutes d'utilisation. Je parle de la fonction. Ce n'est pas un ordinateur. C'est une plate-forme d'achat. Un peu comme une plate-forme pétrolière, mais à la place de pomper du pétrole, ça te pompe ton fric. Voilà. Ca te serre à acheter de la musique sur itunes, des livres sur itunes, des films sur itunes, des applications sur itunes, à t'abonner au Herald Tribune pour pouvoir le lire sur ton ipad.

C'est ce que j'en tire.

Un peu comme un magazine de fille (style Cosmo ou Biba), mais en virtuel. L'ipad ne serre pas seulement à te mettre des pubs sous le nez, ça serre aussi à te faire payer tout de suite. Tu vois la pub, tu cliques, et ça te débite automatiquement ta carte bleue. En plus, tout est tellement peu cher que tu peux acheter plein de trucs pourris en quelques minutes, de quoi satisfaire ta fièvre acheteuse.

En gros acheter le dernier produit Apple revient à avoir le droit de continuer à acheter d'autres merdes (dont le dernier mp3 de Jenna Lee).

Je vais juste arrêter d'écrire parce que ça fait une heure que je tape frénétiquement sur le clavier de mon iphone, vivement que je reçoive mon ipad que je viens de commander sur l'apple store, ce sera plus facile pour écrire. Et tout ça en marchant dans la rue.

Qui dit mieux?



mercredi 26 mai 2010

Pensée du jour

Laisse pas traînée ta fille.

mardi 25 mai 2010

Publicité du jour

Durex: Vous allez craquer.

You are a failure

En général, quand on se lance dans quelque chose de nouveau, on se demande comment ça pourrait marcher en se basant sur ce qu'on a déjà pu vivre.

Genre 'Tiens j'ai déjà fait du ski, ça m'a bien plu, je vais tenter le snowboard cette année'. Logique. Ou bien 'Ouais c'était vraiment cool de fumer une cigarette, voyons comment sera un gros joint de Jack Herrer'.

Logique implacable. Redoutable. Je fais quelque chose, je réussis, donc je recommence, voire même je me lance dans une activité similaire avec l'espoir non dissimulé de réussir; il faudrait en effet être le dernier des crétins pour se lancer à corps perdu dans une aventure vouée à l'échec (genre moi et le skateboard, une longue love and hate relationship de presque 2 décennies où le passage du quart de siècle a eu raison de ma motivation).


Mais voilà, une seule et unique chose déroge à cette implacable règle: les relations amoureuses. Je ne sais pas pour vous, mais bien que toutes mes précédentes histoires se soient terminées (et parfois en queue de poisson, voire en tête à queue), je persiste en me disant que la prochaine sera la bonne, et qu'enfin je vivrai une histoire qui ne se terminera pas.2010, l'année du love et pas du vice.

A en croire mon passé, je ne suis pas du tout fait pour la vie à 2 (peut-être pour la vie à 3?).

Des gentilles personnes me diraient que non ce n'est pas de ma faute et qu'il est important d'apprendre de ses expériences passées pour un jour 'être prêt pour la bonne fille / le bon mec / le bon je-ne-sais-quoi'. Permettez-moi d'être sceptique.


Face à la redondance des tribulations liées à la vie à 2 (qui souvent se transforme en ménage à 3: moi, la fille et son caractère de merde), je suis de moins en moins enclin à me jeter dans les eaux tumultueuses du couple en devenir, enfin c'est ce que je me dis à chaque fois, et bien sûr je retombe dans le panneau. Ma capacité à apprendre et à appliquer dans ce cas est proche du néant (au même titre que ma capacité à être bon en skateboard).


Tout ceci avait pourtant bien commencé. 1992. Fin de la journée. Je m'avance vers Cécile, le coeur vaillant et plein d'espoir prétextant 'une question' que je tiens à lui poser. "Cécile, tu veux sortir avec moi?" La réponse fût aussi brève que pleine de sens. "Non". En même temps elle aurait dit oui je n'aurai pas su quoi faire. Peut-être essayer de lui rouler une grosse pelle - un pote m'avait dit de m'entraîner sur mon oreiller, chose que je n'ai jamais faite (je trouvais ça un peu dégueulasse) - par contre je me suis entraîné à faire l'amour aux pages lingerie du catalogue de la Redoute - que celui qui ne l'a jamais fait me jette le premier mouchoir immaculé.

Bref.


Tout le monde n'est pas fait pour la vie à deux, c'est une certitude, mais personnellement je trouve que la vie tout seul est beaucoup moins marrante, je garde donc espoir qu'un jour je puisse filer le parfait bonheur avec une fille sympa et facile à vivre (la gente féminine est quand même bien fournie en tarées et psycho(f)rigides).


Le détail vraiment drôle dans tout ce texte sans grand intérêt si ce n'est celui de divertir le lecteur, c'est que c'est ma fiancée qui m'a donné l'idée du sujet. C'est ce qu'on appelle l'ironie du sort.


Comme quoi toute casserole a son couvercle comme dirait ma grand-mère.